Articles de vchavance

    • virginie chavance
  • du Sauvage .... au civilisé

    Image par Prawny de Pixabay

    Du sauvage...

    C'est de là que nous venons tous. De celui qui sent, qui est. Un jour, un civilisé a dit "Je pense donc je suis". Je crois plutôt que c'est parce que je sens, que je suis.

    Vous avez entendu parlé de ces "enfants loups", des enfants humains élevés dans la nature par des mères louves. Le sauvage, celui-là qui n'a jamais croisé un miroir, celui-là qui ne communique pas avec ses semblables par le biais du langage oral. Le sauvage, celui qui sent. Il sent la faim, cette sensation désagréable de vide au creux de son corps, qui l'invite à communier avec la nature pour trouver sa nourriture.

    Le sauvage ne se sent pas différencié de tout ce qui l'environne, il est lié au vivant, il n'a pas besoin de le penser. Ses narines frémissent au printemps, pénétrées par les subtiles parfums des fleurs offertes aux premiers soleils. Il vibre en écho à la beauté profuse qui, par son regard posé, emplit son être de sensations d'émerveillement.

    Le sauvage ne se sent pas supérieur à la libellule sur l'étang, au grillon qui chante. Il est, simplement, autrement. Il vit, car il est né, et qu'il écoute l'appel de la vie à l'intérieur de son corps. Il suit cet élan vital, là où il le mène. Le sauvage ne connaît pas de demain. Seul l'ici et maintenant existe pour lui.

    Qu'est ce que tu fais dans la vie? "Et bien, je vis" répondrait le sauvage. Il ne se définit pas par son sexe, son âge, sa descendance ou un usage dans la société. Il fait corps avec sa société, comme il fait corps avec la nature qui lui offre le gîte et le couvert. Il honore cette nature, vit en permanente gratitude pour tous ses dons.

    Alors oui, c'est risqué cette vie là. Cueillir le jour.

    Cette vie là demande de faire confiance à la généreuse abondance de la vie, et d'accepter aussi les chaos, l'inconnu, l'imprévu. Aucun contrôle, sur rien!

    Le sauvage sent ce quelque chose de plus grand, qui anime le vivant. Cette intelligence prodigieuse, qui habite déjà dans la graine, et vibre encore au delà des limites des étoiles dans le ciel. Cet innommable, innommé, cette énergie qui organise majestueusement tout ce qui est, et qui lorsque le corps revient à la terre, libéré de l'être qui l'habitait, sait encore les chemins pour transmuter la charogne en humus.

    Le sauvage, l'incontrôlé, l'incontrôlable, l'ennemi de la civilisation. Celui qui n'est pas sachant, savant, car il tient sa connaissance de ses sens. Il échappe à cette société civilisée, qui n'a de cesse de tenter de lui faire accepter qu'elle est la voie du progrès de son être. Le chant des sirènes du confort sonne faux à ses oreilles sachantes. Il se refuse au confort du prévisible, de l'assuré, de l'immuable... Tout cela pue le mort-vivant à ses narines aiguisées.

    Du contrôle, de l'assurance, du douillet, du prévu, de l'uniforme ... voici ce que le civilisé veut faire accepter au sauvage.

    Le sauvage n'est pas dupe. Il continue, et continuera à choisir le vivant, le vibrant, le risque, le mouvement, l'essouflement, la joie d'être relié, émerveillé, uni et Libre.

  • Dualité

    Aujourd'hui, je vois la grande beauté du monde. J'ai la sensation de vivre dans un Eden. Chaque jour je m'émerveille de la splendeur de la création.

    Il y a de cela quelques mois, j'avais la sensation de vivre l'enfer sur Terre. Tout me pesait. J'avais parfois envie de dormir, et que rien ne vienne me réveiller.

    Qu'est ce qui a changé entre ces deux moments. Entre ces deux visions. Ai-je changé de lunettes?

    NON. J'ai conscience aujourd'hui que ces deux réalités existent, co-existent. Le paradis, l'eden paradisiaque existe sur Terre. L'enfer, les flammes de la souffrance également. Nous vivons cette expérience humaine duelle. Il me semble que c'est ce voyage vers la liquéfaction de notre égo (car c'est notre égo qui pose le jugement) qui donne un sens à notre marche terrestre.

    Comprendre que tout est parfait, tout a sa place, tout peut être accueilli avec respect, compassion, compréhension. Car c'est bien à l'intérieur de nous que naît la division.

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  • On ne meurt jamais par hasard

    Je sais par avance que mon propos va déplaire à certains. Il ne s'agit point ici de convaincre, cela n'a aucun intérêt. Me vient l'en-vie ce matin de partager ma vision de la vie, de la mort. Ainsi, je le pose dès avant d'entamer ma prose : je vais exposer ici ma vérité, ma conviction profonde, basée sur mon expérience. Si ma vérité te défrise, s'il te plaît, garde ton énergie pour toi, pour les gens que tu aimes, pour la vie qui t'habite. Ne vient pas perdre ton énergie à me répondre et essayer de changer ma vision de cette expérience que l'on fait sur Terre, c'est inutile, cette vérité là vibre tellement fort au cœur de chacune de mes cellules, que tes arguments viendront ricocher sur elle, telles les balles dans cette scène culte de Matrix où Néo danse dans un temps qui s'est étiré.

    Ainsi, on ne meurt jamais par hasard. Nous sommes en pleine "crise"du coronavirus. Dé-confinement. On impose partout des conditions de retour à la vie absolument inhumaines, absurdes et nous sommes en train de vivre la mise en place d'un état purement totalitaire. Pourquoi?

    Essayons de respirer profondément, de retrouver notre calme et de venir analyser les raisons à la base de cette situation. Nous avons peur de mourir. Nous avons peur que ceux que l'on aime meurent.

    On ne meurt jamais par hasard!

    Que notre mort survienne du fait d'un accident, d'un cancer, d'un assassinat, d'une erreur médicale, de vieillesse, d'un attentat, du coronavirus....sur le plan de l'âme, la partie immortelle de notre être, c'est en accord.

    Cela t'est-il déjà arrivé de souhaiter dormir indéfiniment, parce que ta vie à ce moment là te semblait trop lourde à porter? S'endormir pour ne plus s'éveiller, cela s'appelle mourir. Chacun de nous, à certains moments de nos vies, nous avons ressenti de la lassitude à devoir nous dépatouiller avec les contingences du quotidien. Lorsque le déplaisir à être incarné excède la joie d'être, c'est comme un appel à notre âme pour nous libérer. Ce peut être également un appel à œuvrer depuis les plans de lumière....

    Et de la même façon qu'on ne meurt jamais par hasard, on n'est pas "malade"par hasard. La maladie vient toujours nous apporter un message de notre âme, nous indiquer que notre vie, à un certain endroit, n'est pas en accord avec l'essence de notre être, que nos convictions profondes ne sont pas respectées,... la maladie est un signal, comme le voyant de la jauge qui s'allume dans ton véhicule signifie juste qu'il est temps d'aller remettre du carburant. Il ne te viendrait pas à l'idée de supprimer le voyant lumineux à ce moment là. C'est la même chose avec ton corps. Ton corps est le véhicule de ton âme pour vivre l'expérience dans la matière. La maladie est un message qui nous est donné par notre être lorsque nous nous désalignons de notre chemin terrestre.

    Voici donc. Si tu souhaites éviter la maladie, vivre en santé, viens écouter les messages de ton être. Il te faut revenir dans ton intériorité, écouter ta petite voix. Nous vivons dans une société infantilisante. Nous remettons notre pouvoir au Père État, qui nous assène sur tous les grands médias La Vérité, qui nous dit comment nous comporter, qui nous interdit de penser par nous même, de remettre en question sa vérité....

    Je suis désolée, je suis une empêcheuse de penser en rond. Ma petite voix me parle très fort depuis toujours. Alors je l'écoute. Ainsi, à son écoute, j'ai cherché à comprendre le pourquoi du comment de la vie et de la mort. J'ai suivi le chemin de l'alchimiste, qui se pose pour observer la nature, la danse de la vie et de la mort, et qui cherche à comprendre les lois invisibles, non écrites qui régissent cette danse.

    Je n'ai pas peur de la mort, ni pour moi, ni pour mes enfants, ni pour les gens que j'aime. Car elle a toujours un sens, caché à nos yeux humains. Et même si demain, un de mes proches devait passer de l'autre côté du voile, évidemment j'en souffrirai dans ma matière, séparée. Mais cela ne m'empêcherait pas d'accepter.

    On ne meurt jamais par hasard. Alors si tu veux vraiment vivre, pleinement, libéré de la peur de ta finitude, cherches ta vérité, écoutes ta petite voix, viens comprendre comment cette merveilleuse machine humaine fonctionne, et viens respecter les lois universelles qui la régissent.

    La magie (l'âme agit) dans ta vie, jusqu'à la mort (l'âme hors). Tout ceci est une mascarade. Nous venons consciemment jouer un rôle, apprendre, grandir et nous élever. Nous naissons, nous mourons. Mais vivons nous vraiment entre ces 2 instants? Ici réside l'essentielle question.

    Virginie

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  • S'exposer

    Confinement.
    Cette période extra-ordinaire nous propose à chacun de réinventer nos manières de vivre et d’œuvrer.
    La vie m'a amenée, comme certains d'entre vous je le sais, à vivre un auto-confinement plusieurs mois avant ce printemps. Ressourcement via le burn-out, introspection, marche méditative, silence intérieur et extérieur, bilan de vie.
    L'on peut nommer de nombreuses manières ces temps de retour à soi, nécessaires, telle la chenille qui s'immobilise dans un cocon, se liquéfie, s'alchimise pour renaître différente, et ouvrir ses ailes de papillon.
    Image par DerWeg de Pixabay
     
    Aujourd'hui, je me sens renouvelée grâce à ces temps que je me suis offerts, et l'en-vie de partager et d'accompagner ceux qui marchent à leur tour ce chemin de conscience est présente, vive.
    Ainsi, j'ai utilisé ce temps du confinement pour entamer la réalisation d'un site internet, mise à jour de la manière dont je propose l'accompagnement de l'être à travers mes différentes formations et recherches.
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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